Électrification rurale grâce à des mini-réseaux solaires

La Vision 2040 de l’Ouganda stipule que «les Ougandais aspirent à avoir accès à des sources d’énergie propres, abordables et fiables pour faciliter l’industrialisation». Malgré une trajectoire de croissance économique impressionnante au fil des ans, le taux d’électrification de l’Ouganda reste très faible, à environ 28 %. Apporter l’électricité à sa population reste une priorité nationale. Les solutions renouvelables et hors réseau sont essentielles pour atteindre cet objectif. Cependant, il existe une lacune considérable en ce qui concerne les compétences liées à l’installation solaire/mini-réseau. Le secteur de l’énergie, en particulier l’installation et la maintenance solaires, ne dispose actuellement d’aucune offre formelle de formation professionnelle et d’emploi.

Cette intervention de VET Toolbox s’appuiera sur les résultats du projet «Promotion des mini-réseaux pour l’électrification rurale» et tirera parti de cette contribution considérable pour rendre opérationnel le programme d’études déjà élaboré. Les programmes développés seront utilisés avec quelques adaptations (mise à jour ou mise à niveau) telles que le développement d’une formation sur la spécialisation de la maintenance des systèmes PV.

Combler les lacunes prévisibles en matière de compétences dans le secteur de l’énergie solaire, ce qui contribue à répondre à la demande de compétences du secteur privé du pays.

• Développement des compétences : il s’agit de former des techniciens solaires qualifiés pour les mini-réseaux et les systèmes solaires domestiques grâce à des efforts de développement des compétences et en s’appuyant sur la création d’un accès à l’électricité dans les zones rurales.
• Renforcer les capacités des institutions de formation professionnelle : promouvoir le déploiement de la formation solaire dans de nombreuses institutions de formation professionnelle par le biais de formations de formateurs.
• L’opérationnalisation du curriculum vise à établir une version ajustée et améliorée du paquet d’évaluation et de formation déjà développé pour les techniciens solaires comme une formation standard et durable.
• Établissement d’une meilleure pratique : il s’agit de servir de meilleure pratique qui peut être multipliée dans d’autres régions du pays et dans d’autres pays.

Les établissements d’enseignement et de formation professionnels et les entreprises privées collaborent à l’enseignement des concepts théoriques et pratiques dans le cadre des formations de techniciens solaires. Les programmes et le matériel de formation développés peuvent être utilisés pour reproduire les formations dans les autres régions de l’Ouganda, et cela sera intégré dans le système national d’EFTP. Les activités permettront de soutenir les instituts d’enseignement et de formation professionnelle afin de dispenser des cours de courte durée pour former des techniciens solaires sur les sujets suivants :

• L’installation de systèmes solaires et de composants de mini-réseaux.
• La maintenance solaire, le marketing de l’équipement solaire, la sélection des matériaux.
• La communication efficace et les compétences personnelles.

Les MPME et les entrepreneurs des zones rurales ne disposent souvent pas des compétences nécessaires pour exploiter les possibilités offertes par l’accès à l’électricité grâce aux mini-réseaux. C’est pourquoi il est proposé de fournir des services de développement commercial sur mesure aux MPME, aux petits exploitants agricoles et aux entrepreneurs des communautés récemment connectées aux mini-réseaux, afin de garantir que l’électricité puisse être utilisée de manière productive pour stimuler le développement économique local.

L’offre de formation aux personnes ainsi qu’aux MPME existantes et aux entrepreneurs vise à créer de nouvelles opportunités d’emploi et à contribuer au développement économique des zones rurales mal desservies en Ouganda en général.

• 175 personnes trouveront un emploi décent.
• 150 Amélioration des compétences de 150 personnes pour leur permettre de trouver un emploi, dont au moins 35% de femmes et au moins 40% de jeunes.
• Jusqu’à 4 centres d’EFP aux capacités renforcées.
• Jusqu’à 20 formateurs/ employés de l’EFP formés.